dimanche 8 juin 2008

... que je théorise ma vie...

Cette solitude me pèse aujourd’hui… cette solitude de la nuit… j’ai tant besoin des autres, j’ai tant besoin d’un toi auprès de moi. Moi qui pourtant aime et aimait à être seul souvent. Moi qui pourtant n’en souffrais pas avant. Moi qui suis là, seul, à théoriser ma vie, à trop y penser à ma vie, à ne pas la vivre ma vie, à ne pas la vivre comme je devrais. A ne pas la prendre en main peut-être car j’en ai les moyens. En ais-je seulement la force ? Où peut-être est-ce l’envie qui m’en évite… Sans doute parce que je n’ai pas envie de la vivre comme elle se dessine, et que je cherche encore la raison ou les moyens d’esquiver tout ce qui me fait peur. Comment vieillir sans être jamais adulte ? Comment vivre une vie d’adulte sans l’être ? Comment vivre une double vie ? Pourquoi écrire cela ici ? Mes propos parfois sombres et morbides ne font que révéler cette part de moi, trouble et tourmentée. Cette part de moi qui n’apparaît pas. Cette part de moi que peu ont su voir. Cette part de moi qui pleure souvent. L’autre est joyeuse et jolie. L’autre a parfois peine à sourire cependant. L’autre sait qu’elle n’est pas seule, et souffre aussi de se laisser envahir…

Voilà ! C’était mon essai intitulé : « De la schizophrénie et autres héboïdophrénies » !!!

Il est important de signaler d’ailleurs, tant qu’on en parle ici, que par schizophrénie on ne parle pas de « dédoublement de la personnalité » mais de troubles ayant pour conséquence des altérations de la perception de la réalité, des dysfonctionnements sociaux et comportementaux... etc. etc. dont, a priori, je ne souffre pas! (jusqu'à preuve du contraire!) et c’était la minute ‘culture’ pour détendre !

Où en étions-nous ? La mémoire ? ah oui ! ça va très bien la mémoire… je me souviens très bien de ces deux morceaux de pizzas qui attendaient le bus… par contre, LE mémoire ça va moyen en ce moment...!!!

Et puis j’ai faim aussi. C’est l’heure du nutella. C’est l’heure du dodo surtout, mais ce soir, je n’ai pas envie d’aller me coucher. Pourtant j’ai enlevé la Freebox de ma chambre pour ne pas être arrosé d’ondes WiFi plus qu’il n’en faut (je cherche toutes les raisons possibles à mes insomnies !)… alors je devrais essayer cette ‘nouvelle’ chambre sans onde WiFi… sans les miennes en tout cas, car je profite toujours allègrement de celles de mes voisins (ce sont les pires les leurs !). Je n’ai pas envie d’aller me coucher seul. De me réveiller seul. Ça ne me dérange pas d’habitude mais là ce soir ce sentiment est très fort… alors bien sûr je pense à mes amants – mais ça n’est pas d’eux dont j’ai envie. Paradoxalement (paradoxe Allemand ?) je n’ai envie de personne dans mon lit… personne sauf toi peut-être. Toi qui ne me lis pas, et qui ne me liras jamais. Toi que j’aimerais sentir se glisser dans les draps toute à l’heure… Je vais aller voir si tu n’y es pas déjà… Bonne nuit. Je vous embrasse fort.

Aucun commentaire: