mercredi 30 juillet 2008

... quand on ne l'attend pas...

Un jour aux confins des coussins
Un jour où ronronne mon dessein
Un jour de présence, de silence et de force
Un jour un bagel et un quai!
du get, du citron et OKay!
Un jour de souvenirs, de soupirs... rosés...
Un jour de douceurs, de chaleurs et de peurs... dorées...
Un jour de plaisirs, de sourires... bleutés...
Un jour hors du temps, impatient...
Un jour hier déjà où dans tes yeux j'étais là
Un jour demain peut-être avec toi dans mes bras

mercredi 9 juillet 2008

... que j'ai une angine nécrotique unilatérale de Vincent...

Bonjour, bonjour mon petit blog!... Je t'avais laissé tomber depuis quelques temps (depuis le 19 juin exactement)... mais personne n'a eu l'air de s'en rendre compte... peu importe! hihi! il arrive parfois en effet qu'on soit sec, sans inspiration, rien, pas envie... j'ai eu besoin de m'aérer un peu, de laisser tout ça, de me reconcentrer, me recentrer sur ce qui fait l'objet de mes tourments actuels... mais que je dois me résoudre à ne pas éviter car car car ... bref, je ne veux même pas en parler... alors je suis là aujourd'hui... et ça va mieux... je suis moins fatigué... et pourtant, je traine une petite angine nécrotique unilatérale dite "de Vincent"... ça faisait longtemps qu'elle ne m'avait pas assaillie celle-là! alors son nom fait peur comme ça mais en fait ça n'est pas grave du tout...

Petit précis de médecine pour ceux que ça intéresse :

L'angine de Vincent est une angine ulcéreuse ou ulcéro-nécrotique, due à l'association fuso-spirillaire (Fusobacterium necrophorum et Borrelia vincentii). Elle a été décrite par le médecin français Hyacinthe Vincent (1862 - 1950).

La suite est beaucoup moins ragoutante :

Elle est relativement rare même si c'est l'angine ulcéreuse la plus fréquente. Elle s'associe souvent à une mauvaise hygiène buccodentaire. On retrouve une fièvre modérée, une haleine fétide et une odynophagie unilatérale.
L'examen de l'oropharynx montre une ulcération unilatérale avec des membranes grisâtres, souples. Présence d'adénopathies dans le territoire de drainage.
Le traitement repose sur une antibiothérapie par pénicilline V sur une durée de 10 jours.

Et pourtant je me lave les dents! matin, midi et soir! par contre pour l'haleine fétide comme ils disent si bien... je confirme... et ça n'est pas du tout pratique quand on a un rendez-vous galant...

Mais qu'est ce qu'une ODYNOPHAGIE??? et bien c'est le symptôme le plus chiant de cette p***** d'angine... et en vocabulaire médical ça donne ça : "Déglutition douloureuse". P***** de déglutition douloureuse oui!

mais rassurez-vous, je vais bien... (ben oui! ça m'arrive parfois quand même!)

... que la vie réserve des surprises...

Au hasard du 'Suffle Songs' de mon iPod je suis retombé sur cette chanson... dont je trouves les paroles, bien que tragiques, très belles...

La vie réserve ses surprises
Des choses qu'on n'attendait pas
Souvent ce n'est qu'une bêtise
Un amour qui vient qui s'en va

Mais la vie sait être cruelle
Te plonger dans le désespoir
Et voilà que ta bagatelle
Se transforme en tragique histoire.

Tu rencontres un garçon qui t'aime
Et tu lui offres ton amour
Tu sais qu'ce s'ra pas sans problème
Que ca durera pas toujours.

Mais y a le sida qui s'en mêle
Et tu sais qu'il va en mourir
Alors tu l'aimes de plus belle
Tu veux l'empêcher de souffrir

Mais l'amour n'est pas un remède
Pour ceux que cette mort attend
Et l'amour ne vient pas en aide
A qui voit mourir son amant

Et quand il meurt, putain, t'es triste
Et ton corps réclame son corps
Mais faut bien être réaliste :
L'amour peut rien contre la mort.

Et j'te parle pas d'sa famille
Qui t'avait à peine toléré
Elle vient, elle prend tout et elle pille
Ton amour à peine enterré.

Alors tu te retrouves seul
Comme une veuve de cent ans
Qui a cousu dans son linceul
Son mari mort depuis longtemps.

Mais à trente ans la vie commence
Tu vas pas vivre comme un veuf !
Et aller fleurir le dimanche
Sa tombe avec un bouquet neuf

Tu aimes encore, tu t'abandonnes
Tu crois en l'amour, en la vie
Mais tu sais que ce qu'elle te donne
Aussi vite elle l'aura repris

Tristesse, deuil et puis colère
Te portent au comble du malheur
Alors tu te bats, tu espères
Qu'enfin viendront des jours meilleurs.

Mais d'ici-là que de souffrances !
Combien d'amis, combien d'amants
Mourront encore dans le silence
Mourront si misérablement ?

On n'peut plus vivre dans nos rêves
Tous ces fantômes autour de nous
Nous disent que quand un pédé crève...
C'est bien simple : tout le monde s'en fout.


La vie réserve des surprises,
Jeanne et le garçon formidable.